Une philosophie Okinawaïenne: Ken Mogi, Le petit livre de l’ikigaï
- 5 janv. 2022
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 2 juin 2024

1. Commencer petit
2. Se libérer soi-même
3. Harmonie et durabilité
4. La joie des petites choses
5. Être ici et maintenant
Qu’est ce qui vous fait vous lever le matin ? Qu’est ce qui vous donne envie de vivre ?
En Occident, l’ikigaï a été représenté par une rosace à 4 composantes:
Ce que j’aime;
Ce pour quoi je suis doué(e);
Ce dont le monde a besoin;
Ce pour quoi je peux être payé(e) (Est visé ici le sens profond que je donne à mon travail qui mériterait que je sois payée)
Identifier et redonner du sens à sa vie ~ partir à la découverte de son Ikigaï
1. Identifier ses activités et ses passions
Si vous ne deviez pas avoir besoin d’argent, que feriez-vous, où seriez-vous? Quelles sont les activités qui vous animent, celles qui vous font vibrer le cœur et l’âme ? Sont-elles compatibles avec votre travail? Notez-les sur un carnet et osez rêver…!
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2. Identifier vos talents
Que faites-vous naturellement bien ? Inscrivez-le dans votre carnet. Si vous n’arrivez pas à répondre, demandez à votre entourage. Prenez votre carnet et inscrivez tout ceci. Vous y verrez plus clair.
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3. Identifier votre utilité pour la société
Quelle thématique ou cause vous tiennent à cœur? Une cause n’a pas besoin de sauver le monde (actions contre la misère ou la guerre). Il s’agit, dès maintenant et en toute humilité, de réfléchir à la façon dont vous pourriez aider la société et votre prochain. Agir se passe de maîtrise et de perfection ! Mes années d’expériences professionnelles m’ont aidée à trouver la cause au service de laquelle je souhaitais agir. En tant que femme, la notion de sororité entendue par le CNRTL comme un rapport de similitude, de solidarité qui unit les femmes en tant que partageant pareillement la condition féminine, résonne en moi. Je ressens le désir et le devoir d’accompagner mes sœurs humaines. Petit à petit, j’apprends à les écouter. Ensemble, nous cherchons, trouvons, partageons. Bien sûr, ma façon de procéder est sans prétention car je sais que plus j’avance dans la vie et moins j’ai de certitudes : il y a tant à découvrir et à apprendre ! Les réponses m’intéressent bien moins que le chemin. Je vous propose donc de marcher ensemble car à plusieurs, on avance mieux. Je place une grande confiance dans l’intelligence collective.
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4. Identifier votre mode de vie idéal
Dans quelle genre d’endroit souhaiteriez-vous vous établir ? Dynamique ou plutôt tranquille ? Souhaiteriez-vous voyager ? Si oui, à quelle fréquence ? Désirez-vous emmener vos enfants à l’école avant de partir au travail ? Avez-vous besoin d’un emploi très cadré ou préféreriez-vous être libre de choisir vos missions et horaires? Personnellement, j’ai voulu reprendre ma liberté professionnelle et c’est pour ça que je suis devenue Coach à domicile. Ce n’est pas facile tous les jours, mais je préfère mener une vie que j’ai choisie plutôt que de la subir. La vie est trop courte pour la gâcher dans un travail qui ne nous épanouit pas ou dans une vie de couple qui ne nous correspond plus.
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3. Identifier vos valeurs dans le travail
Cet aspect n’est pas présent dans la rosace mais il me semble essentiel d’en parler. Vivre et travailler selon ses valeurs sont nécessaires à l’harmonie et à l’équilibre mental. Savoir quitter un travail qui s’éloigne de nos valeurs ou de notre conception du travail est essentiel. Il me paraît important de toujours garder le contact avec ce que l’on veut apporter et pour quoi.
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4.Identifier votre revenu idéal
Quelle somme d’argent escomptez-vous ? Que comptez-vous en faire ? Chacun sait qu’en réalité l’argent et les biens matériels ne font pas le bonheur. Le bonheur matériel ne peut être qu’éphémère et chimérique car on n’en a jamais assez, on n’est jamais satisfait. Le vrai bonheur selon moi se voit dans les petites attentions du quotidien : le sourire d’un passant, le bonjour d’un commerçant, le regard croisé mais affectueux d’un enfant. Sur mon casque de vélo, j’ai mis des petites cornes rouges pour faire sourire ou réagir les gens. Et ça marche ! Nous avons toutes besoin d’amour, de douceur et de soutien. Cependant, gare à ne pas les rechercher dans le regard exclusif des autres. La reconnaissance se trouve également en nous-mêmes. Si le sens que nous donnons à notre vie naît forcément de nos expériences et de l’interaction qui se manifeste entre nous et les autres, c’est nous seules qui faisons LE CHOIX final, celui qui nous oriente vers la QUÊTE que nous poursuivons.
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Prenez le temps de relire ces quelques lignes sur l’Ikigaï. Songez-y profondément. Laissez les remarques et questionnements infuser. Notez ce qui vous vient à l’esprit dans votre carnet sans vous censurer. Inscrivez ce travail dans une certaine durée. Le temps accomplira indubitablement son œuvre.
Si vous voulez en lire davantage sur l’Ikigaï, je vous conseille le petit livre de poche, La méthode Ikigaï, d’Héctor Garcia, et Francesc Mirailles.



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